Lorsqu’en 1997, Baranshamaje dépeignait les crises éducatives africaines, il pointait entre autres du doigt la carence et l’inadéquation de la recherche.
Certes récent, singulièrement en Afrique francophone, le champ de l’éducation est pourtant aujourd’hui conduit et animé par nombre de chercheurs qualifiés. À titre illustratif, le programme APPRENDRE (Appui à la Professionnalisation des Pratiques Enseignantes et au Développement de Ressources) de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) a recensé plus de 1.600 thèses en éducation et formation rédigées en langue française, entre 2000 et 2020, par des chercheurs des pays en développement.